Depuis l’accélération des politiques publiques en faveur de la rénovation, les projets énergétiques se multiplient.
Et pourtant, une majorité d’entre eux n’atteignent pas les résultats attendus :
– Gains énergétiques décevants
– Coûts supérieurs aux prévisions
– Mauvaise coordination des travaux
– Projets retoqués par les aides publiques

Chez Praxitherm, nous intervenons souvent en « rattrapage » sur des projets mal embarqués. Voici ce que nous observons le plus souvent — et surtout, comment l’éviter.

1. L’audit énergétique est négligé ou incomplet

C’est le point de départ. Si l’audit est fait à la va-vite ou sans réelle analyse technique, le plan de travaux est bancal dès le départ.

Erreurs fréquentes :

• Scénarios sans évaluation des temps de retour

• Données parcellaires (absence de relevés, de factures, de mesures)

• Recommandations trop généralistes ou théoriques

Ce qu’il faut faire :

• Réaliser un audit conforme (méthode 3CL ou TH-C-E ex selon le cas)

• Proposer plusieurs scénarios hiérarchisés

• Chiffrer les gains, les coûts, les aides et les impacts carbone

Chez Praxitherm, tous nos audits sont conçus comme des outils de décision, pas comme des documents pour « cocher une case ».

2. Les travaux sont décidés sans stratégie globale

C’est très courant :
On commence par changer les fenêtres, puis on isole les combles, puis la chaufferie…
Résultat : des interventions non coordonnées, parfois redondantes, souvent inefficaces.

Conséquences :

• Incohérence des systèmes (PAC surdimensionnée, VMC inadaptée)

• Perte de gains potentiels (chaîne thermique rompue)

• Aides non mobilisables (travaux hors bouquets)

Ce qu’il faut faire :

• Poser une vision globale dès l’audit

• Planifier les travaux par étapes cohérentes

• Réévaluer les performances après chaque phase

3. Le confort d’été est oublié

Trop de projets misent tout sur la performance hivernale.
Mais avec des étés de plus en plus chauds, l’inconfort thermique en été devient un vrai problème, y compris en rénovation.

Ce qu’on voit :

• Logements bien isolés, mais devenus « étuves » l’été

• VMC hygro simple flux insuffisante

• Absence de protections solaires, inertie trop faible

Ce qu’il faut faire :

• Évaluer le comportement thermique estival (simulation STD ou étude d’inertie)

• Intégrer des protections solaires efficaces

• Optimiser ventilation, inertie et occultation

4. Le dimensionnement des systèmes est mal fait

Une PAC n’est pas une solution miracle si elle est :

• surdimensionnée (perte d’efficacité)

• mal régulée (inconfort, surconsommation)

• mal raccordée (ECS sur réseau vétuste…)

Cela vaut aussi pour :

• la ventilation (débits, pertes de charge, qualité de l’air)

• les réseaux (ECS, VMC, chauffage)

Ce qu’il faut faire :

• Faire dimensionner les systèmes par un BET indépendant

• Intégrer les contraintes de réseau dans la conception

• Vérifier les rendements réels et les aides associées (CEE, MaPrimeRénov…)

5. Le chantier n’est pas suivi sérieusement

Un bon audit ne suffit pas. Un bon plan de travaux non plus.
Sans suivi d’exécution, les dérives arrivent vite :

• Pose non conforme

• Équipements remplacés par d’autres non validés

• Absence de régulation

Ce qu’il faut faire :

• Associer le BET à la phase chantier

• Exiger les fiches techniques, PV de réception, mises en service vérifiées

• Réaliser un contrôle post-travaux (réglage, explication aux usagers)

Conclusion : de l’étude à la livraison, une rénovation se pilote

Les projets de rénovation énergétique ne peuvent plus être traités à la légère.
Ils nécessitent une vision globale, un accompagnement technique de bout en bout, et une vraie stratégie.

Chez Praxitherm, nous intervenons :

• en audit initial (avec scénarios réalistes et chiffrés)

• en AMO technique (montage des aides, choix des solutions)

• en étude thermique rénovation (RE2020 ou RT existant selon cas)

• en suivi d’exécution

Un projet bien conçu est un projet rentable.
Un projet mal cadré est un risque.
Nous sommes là pour garantir que l’investissement porte ses fruits.